Amman se dit prêt à relâcher une Nike TN djihadiste irakienne en échange de la libération par l'État islamique d'un pilote de l'armée de l'air jordanienne, capturé fin décembre dans le nord-est de la Syrie.
L'ultimatum de Daech sur l'otage japonais et le pilote jordanien devrait arriver à son terme en milieu d'après-midi. Entre-temps, le gouvernement jordanien s'est dit prêt mercredi à libérer une djihadiste irakienne, comme l'avait demandé la veille l'État islamique (EI). Dans une vidéo diffusée mardi, l'EI menace de tuer le pilote jordanien, Maaz al-Kassasbeh, et l'otage japonais, Kenji Goto, si une djihadiste irakienne n'était pas relâchée. L'intéressée, Sajida al-Richaoui, a été condamnée à mort pour sa complicité dans des attentats ayant fait 60 morts à Amman en novembre 2005. Aux yeux de l'État islamique, cette femme doit servir de monnaie d'échange contre le journaliste japonais, TN Requin retenu depuis fin octobre en Syrie.
Amman pose toutefois une condition: «La Jordanie est prête à libérer la détenue Sadjida al-Richaoui si le pilote jordanien, le lieutenant Maaz al-Kassasbeh, est également libéré sain et sauf», fait savoir le porte-parole du gouvernement, via la télévision publique jordanienne. Maaz al-Kassasbeh a été capturé le 24 décembre après le crash de son F-16 au-dessus de la Syrie, où il menait un raid sur des positions de l'État islamique dans le cadre de la coalition internationale. Son gouvernement a fait de la libération du pilote une priorité nationale. Mais celui-ci n'est pas compris dans les termes édictés par les djihadistes dans leur dernier message, et rien ne permet d'affirmer que l'État islamique soit prêt à faire cette concession. «Les négociations sont en cours», a assuré dans la journée un officiel jordanien, TN Pas
Cher cité par l'AFP. Démuni, le Japon s'en estde son côté très rapidement.
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