Censure, suppression de comptes, contre-discours... Nike Requin À l'instar de la France, plusieurs États tentent par différents moyens de saborder l'influence des extrémistes sur internet et d'endiguer ainsi le phénomène d'enrôlement. Avec des résultats mitigés.
Messages de ralliement disséminés sur Twitter, vidéos sanglantes postées sur Facebook, forums servant de relais à la propagande extrémiste… L'État islamique a su faire de la toile un véritable terrain d'endoctrinement. Pour saborder l'influence des djihastistes sur les réseaux sociaux, le gouvernement français a dévoilé ce mercredi un site internet, stop-djihadisme.gouv.fr, visant à «démystifier des démarches d'endoctrinement sectaire», a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'issue du conseil des ministres.
La France n'est pas la seule à vouloir combattre les extrémistes sur le net. Principale arme des gouvernements, TN Requin ce qu'on appelle les mesures négatives, à savoir la censure (suppression de messages, de comptes, de vidéos, traçage des adresses IP, etc.). Au Royaume-Uni par exemple, le CTIRU, l'unité chargée de la lutte anti-terroriste sur internet, a fait retirer ces derniers mois quelque 1100 contenus qui enfreignent la loi antiterroriste, dont 800 sont liés à la Syrie ou l'Irak. Mais les autorités n'ont pas les coudées franches: elles ne peuvent pas elles-mêmes supprimer ce qui circule sur les réseaux sociaux. Et si les règles d'utilisation de Facebook interdisent l'incitation à la haine, les menaces ou la violence gratuite, il n'existe pas de filtrage en amont: il revient aux utilisateurs de signaler les contenus qui leur semblent contraires au règlement. Dans une interview au Figaro ,Monika Bickert, Nike TN responsable du contrôle des contenus sur Facebook, rappelait récemment qu'«avec 1,32.
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