jeudi 8 janvier 2015

Fimalac jouera sa partition à Pleyel

La société de Marc Ladreit de Lacharrière a été choisie, hier, tn pas cher parmi sept repreneurs pour exploiter la salle parisienne. Cette décision marque la fin d'un imbroglio juridique et familial.
Et le gagnant est: Fimalac, société dirigée par Marc Ladreit de Lacharrière. Réuni hier en fin d'après-midi, le conseil d'administration de la Cité de la musique a désigné l'opérateur privé à qui sera confiée l'exploitation de la Salle Pleyel pendant quinze ans. «Nous avons choisi selon trois critères, dit Laurent Bayle, président de l'établissement public de la Cité de la musique. Le projet artistique, l'optimisation des espaces et le montant de la redevance proposée en contrepartie de la concession.»
Lancé le 13 mai, l'appel à candidatures avait séduit sept repreneurs: Vente-privée.com, MK2, Lagardère, Universal Music, Nike tn Fimalac, DB Investissement (Jean-Marc Dumontet) et Morgane Groupe-Scintillo. Cet hiver, la moitié des repreneurs s'est désistée, jugeant le dossier trop risqué ou parce qu'il était trop difficile de dégager l'argent de la concession.
Menée sur fond de bataille juridique, entretenue par Mme Tarditi en procédure de divorce d'avec Hubert Martigny, ancien propriétaire de Pleyel, cette attribution scelle le destin du classique à Pleyel.
La fin de la musique classique
Sortie en décembre du giron de la Cité de la musique qui regroupe, à la Villette, la nouvelle Philharmonie et l'actuelle Cité de la musique, Pleyel va proposer une programmation de variété, chanson, jazz, one-man-show, danse, comédie musicale. «Moi aussi, cela m'a fait frémir lorsque j'ai dû le formuler, mais la logique veut qu'il n'y ait plus de classique à Pleyel, Nike Tn pas cher argumente Laurent Bayle. D'une part, parce que l'Ouest parisien est largement pourvu dans ce domaine: outre le Théâtre des Champs-Élysées.

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