Les membres du commando avaient visiblement bien préparé leur coup, Cheap
Jordan Shoes ils sont passés à l'action le jour précis où les dessinateurs de Charlie Hebdo tenaient leur conférence de rédaction.
C'est un effroyable mode opératoire qui démontre un entraînement militaire approfondi et un indéniable sang-froid. Il est environ 11h30, ce mercredi, quand deux hommes lourdement armés, encagoulés et vêtus de noir font irruption au siège de Charlie Hebdo, dans le XIe arrondissement de Paris, en pleine conférence de rédaction. En quelques minutes, sous les tirs d'armes de guerre et aux cris d'«Allah akbar», la rédaction est décimée. Quatre de ses caricaturistes vedettes, Charb, Cabu, Tignous et Wolinski sont morts. L'économiste Bernard Maris, chroniqueur sur France Inter, aussi. Deux policiers figurent également parmi les victimes, dont l'un a été achevé, sur le trottoir, à bout portant. «Ils sont tous morts, répétait, hébété par le drame, Patrick Pelloux, urgentiste et chroniqueur de l'hebdomadaire satirique, mercredi soir à l'AFP. Je suis vivant mais Charb, Cabu, ils sont tous morts…»
Les agresseurs se sont d'abord trompés d'adresse… pénétrant au 6, rue Nicolas-Appert, qui abrite un service annexe de l'hebdomadaire. «C'est ici Charlie Hebdo ?», hurlent-ils. «Là, ils n'ont pas tiré, ne se sont pas affolés et sont allés au 10, siège de la rédaction de Charlie Hebdo», rapporte Emmanuel Quemener, un policier du syndicat Alliance. «J'étais dans le bâtiment au bout du couloir. Des gens sont rentrés, ils cherchaient Charlie Hebdo puis ils ont tiré pour nous impressionner», raconte une Nike
Free factrice qui a réussi à s'enfuir. Un voisin, Bruno Leveillé, a indiqué à l'AFP avoir entendu, «à 11h30 pile, une trentaine de coups de feu pendant une dizaine de minutes». Chez Bepatient, une start-up dans le domaine de la santé.
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