Ces heurts entre groupes touaregs surviennent au Air
Max 90 lendemain d'un échec cinglant de la Minusma, contrainte mardi soir de retirer un projet d'accord en cours de discussion avec les groupes armés.
C'est la dernière attaque en date, mais elle s'inscrit dans une longue série qui ne tardera pas, c'est malheureusement certain, à s'allonger. Une position de la Coordination des mouvements de l'Azawad (menée par les rebelles touaregs du MNLA) a été visée dans la nuit de mardi à mercredi près de Tabankort, à 200 kilomètres au nord de Gao, dans le nord du Mali. L'attaque a été revendiquée par un porte-parole du Gatia, groupe armé touareg favorable à l'État malien. Le bilan est d'une dizaine de morts dont plusieurs kamikazes. Se fondant sur le mode opératoire des assaillants et sur leur origine, les rebelles touaregs accusent les groupes pro-Bamako de combattre au côté de terroristes et de narcotrafiquants. Le trafic pourrait d'ailleurs, au-delà des motivations politiques, être un enjeu du tn pas cher contrôle de la zone de Tabankort pour les deux camps. Ni la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) ni la force française «Barkhane» n'étaient sur les lieux au moment de l'attaque, qu'ils confirment sans donner de détail.
Ces heurts entre groupes touaregs surviennent au lendemain d'un échec cinglant de la Minusma, contrainte mardi soir de retirer un projet d'accord en cours de discussion avec les groupes armés. Objectif: démilitariser cette zone de Tabankort, théâtre d'affrontements réguliers entre groupes armés pro-Bamako et groupes rebelles. Les combattants auraient accepté de déposer les armes, et la zone serait passée sous le contrôle des Casques bleus. Mais mardi, un millier de personnes a manifesté à Gao pour Nike
TN protester contre cet accord. Objet de manipulations, le document de travail a circulé flanqué du drapeau de l'Azawad.
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