mardi 2 septembre 2014
"L'enlèvement" du petit Ashya King en quatre actes
Le fait divers sordide s'est transformé en histoire poignante. Mardi 2 septembre, les poursuites contre les parents du petit Ashya King, emprisonnés depuis samedi 31 août en Espagne, ont été abandonnées par la police britannique. L'épilogue probable d'une affaire au cours de laquelle l'opinion publique a changé de camp. La thèse de l'enlèvement de ce garçon de 5 ans gravement malade a laissé la place à l'histoire d'une famille qui voulait offrir un traitement à son enfant. Francetv info revient sur les cinq étapes de l'affaire.
Acte 1 : un enfant malade kidnappé
C'est par la publication d'un mandat d'arrêt lancé par la justice britannique que le monde a pris connaissance de l'existence du petit Ashya King. La procédure visait Brett King 51 ans, et son épouse Naghemeh King, 45 ans, les parents du jeune Anglais de 5 ans. Ils sont alors soupçonnés d'avoir kidnappé leur fils, jusque-là hospitalisé à Southampton, dans le sud de l'Angleterre.
Les autorités sont particulièrement inquiètes car Ashya souffre d'une tumeur au cerveau. Incapable de communiquer, il se déplace en chaise roulante. Sa survie dépend d'une sonde naso-gastrique, un appareil relié à une batterie qu'il faut recharger de façon régulière. La police craint donc que l'enfant ne survive pas à cet enlèvement et se lance sur la trace de ses parents considérés comme des kidnappeurs.
Acte 2 : les parents activement recherchés
Rapidement, la trace des parents est remontée. On les repère, avec leurs sept enfants, sur un ferry en direction de la France, où la police lance un appel à témoin. Outre-Manche, la presse se déchaîne. "Trouvez ce garçon", titraient samedi 31 août le Sun et le Daily Mail.
Les tabloïds font leurs gros titres avec cette famille prête, selon eux, à laisser mourir un enfant pour des raisons religieuses. Car un motif est rapidement mis en avant par la presse à scandale. Les King sont des Témoins de Jéhovah, une religion.
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