mardi 16 septembre 2014

En 30 ans, l'instabilité s'est propagée sur le marché du travail


Boom des contrats temporaires, TN Requin missions toujours plus courtes : depuis 30 ans, l'instabilité s'est propagée sur le marché du travail, piégeant une partie des salariés dans la "trappe" de l'emploi précaire, selon l'Insee.
Pour arriver à ce constat, l'Institut de la statistique se base sur un indicateur de l'instabilité de l'emploi: le taux de rotation de la main-d??uvre. Celui-ci a presque quintuplé entre 1982 et 2011, selon une étude publiée mercredi dans l'édition 2014 du panorama "Emploi et salaires" de l'Insee.
En 1982, l'Insee recensait en moyenne 38 "actes d'embauche et de débauche" pour 100 postes dans une entreprise. En 2011, le ratio a bondi à 177 pour 100.
Deux facteurs sont à l'origine de cette explosion: la multiplication des contrats temporaires (CDD et intérim principalement) et leur raccourcissement.
Toujours entre 1982 et 2011, la part de ces contrats dans l'emploi a presque triplé, de 5% à 13%, pendant que leur durée était divisée par trois, de 3 à 1 mois.
Sur la même période, TN Pas Cher les salariés en contrat à durée indéterminée (CDI), dont la part est restée largement majoritaire (87% en 2011), ont eu tendance à rester plus longtemps en poste: 10 ans en 2011, contre 6 ans en 1982.
"Tout ceci suggère que le fonctionnement du marché du travail se rapproche d'un modèle segmenté, où les emplois stables et les emplois instables forment deux mondes séparés", observe l'étude.
Les emplois instables jouent de moins en moins le rôle de "tremplin vers l'emploi stable", mais deviennent au contraire "une trappe pour ceux qui les occupent", a décrypté l'auteur de l'étude, Claude Picart, lors d'une conférence de presse.
Au début des années 1980, la moitié des salariés en CDD, intérim ou stage étaient en CDI l'année suivante. Aujourd'hui, à peine plus d'un cinquième suivent le même chemin.
- 'Des contrats d'une semaine' -
L'auteur de l'étude pointe aussi du doigt les CDD d'usage. Créés en 1990, ils permettent de conclure des contrats successifs avec un même salarié dans certains secteurs d'activité spécifiques. Principaux concernés: les intermittents du spectacle, les journalistes et les salariés de l'hôtellerie-restauration.
"Les professions à CDD d'usage concentrent près de la moitié des embauches en CDD, alors qu'elles ne représentent qu'un dixième de l'emploi salarié", fait remarquer M. Picart.
"L'exemple emblématique, ce sont les professionnels des arts et spectacles, poursuit-il. Dans ces professions, un tiers des salariés sont sur des contrats d'une semaine en moyenne."
L'Insee observe également de fortes rotations de main-d??uvre dans les secteurs ayant beaucoup recours à l'intérim, comme la manutention.
Depuis le 1er juillet 2013, le gouvernement a instauré une surtaxation de certains contrats courts, afin de dissuader les employeurs d'y avoir recours. Mais plus d'un an après, cette mesure n'a pas suffi à inverser la tendance.
Autre facteur d'instabilité dans l'emploi: l'âge. Plus un actif est jeune, plus il a de chances d'enchaîner les contrats courts. Le taux de rotation, qui mesure l'instabilité de l'emploi, "diminue brusquement après 25 ans", note Claude Picart.
Mais les jeunes ne sont pas tous logés à la même enseigne, selon leur niveau de diplôme.
Par exemple, Nike Tn parmi les actifs de 25 ans, l'instabilité reste plus forte chez les moins diplômés, malgré leur plus grande ancienneté sur le marché du travail, que chez les jeunes diplômés sans expérience. "En 1982, c'était l'inverse", indique l'auteur de l'étude.
A l'autre bout de la pyramide des âges, l'instabilité a également progressé ces dernières années chez les seniors (55 ans et plus), surtout après une perte d'emploi. Pour rappel, depuis le début de la crise financière en 2008, le nombre de seniors inscrits à Pôle emploi a plus que doublé.

mardi 9 septembre 2014

L'embargo américain a coûté 116 milliards USD à l'économie cubaine

Cuba présente un nouveau projet de résolution condamnant cet embargo et qui sera soumis au vote de l'Assemblée générale de l'Onu le 28 octobre prochain.... L'embargo américain contre Cuba, en vigueur depuis plus de 52 ans, a causé à l'économie de l'île communiste des pertes estimées à plus de 116 milliards de dollars, a affirmé mardi à la presse le vice-ministre des Affaires étrangères cubain Abelardo Moreno. «Jusqu'à mars (2014) les dommages économiques infligés au peuple cubain par l'application de l'embargo s'élèvent à 116,88 milliards de dollars», a annoncé Abelardo Moreno en présentant un nouveau projet de résolution condamnant cet embargo et qui sera soumis au vote de l'Assemblée générale de l'Onu le 28 octobre prochain. Un soutien record de 188 pays en 2013 Chaque année depuis 1982, la plupart des pays votent en faveur de cette résolution à l'exception des Etats-Unis et de ses proches alliés, comme Israël. En 2013, Cuba avait reçu un soutien record de 188 pays. M. Moreno a également indiqué que depuis sa mise en place en février 1962 sous l'administration de John F. Kennedy, cet embargo financier et commercial a un impact «brutal» sur tous les secteurs de la société cubaine. Le vice-ministre a aussi pointé du doigt «le caractère extraterritorial» de l'embargo, en particulier dans les domaines banquier et financier, qui selon lui confine à «la guerre, à la persécution» au moment où les autorités tentent d'attirer davantage d'investisseurs étrangers. Un embargo «anachronique»? La banque française BNP Paribas s'est notamment vue infliger en juin une amende de 8,9 milliards de dollars pour avoir effectué des opérations en dollars avec des pays faisant l'objet de sanctions économiques américaines. Selon M. Moreno, le montant des amendes de l'administration Obama aux entreprises entretenant des relations commerciales avec Cuba s'est élevé à plus.

L'usine à gaz de la contrainte pénale

Les professionnels redoutent déjà la mise en œuvre particulièrement lourde de cette mesure phare de la réforme Taubira. Après l'euphorie, l'inquiétude. À trois semaines de l'entrée en vigueur, le 1er octobre, de la réforme pénale, les services d'insertion et de probation sont sur le pied de guerre. Guest-star de la loi, la contrainte pénale, cette condamnation sans prison qui a suscité tant de réticences dans l'opinion publique, a déjà fait l'objet de deux lettres de cadrage de la part de l'Administration pénitentiaire et d'une réunion il y a une semaine avec les organisations professionnelles. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces dernières, à commencer par le Snepap-FSU, syndicat majoritaire chez les conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation, n'en sont pas sorties très rassurées. Ce dernier a dénoncé hier les risques d'engorgement des services qui seront chargés de mettre en musique ce dispositif aux contours complexes. Inscrit dans la loi, «le suivi intensif» risque notamment de prendre des allures d'usine à gaz. «La phase d'évaluation des délinquants est hypertrophiée», s'inquiète Olivier Caquineau, secrétaire général du Snepap-FSU. Dans cette première phase, qui doit permettre de déterminer le contenu des interdictions et obligations auxquelles seront soumis ces condamnés - obligation de suivre des soins ou d'effectuer un travail d'intérêt général, interdiction de fréquenter certains lieux, etc. -, ces derniers devront se plier à une série de rendez-vous individuels et collectifs dans un délai de trois mois. Ainsi, les condamnés seront-ils d'abord reçus en groupe, pour une sorte de réunion pédagogique et méthodologique visant à expliquer la nature et le contenu de cette mesure pénale. Cette «réunion d'accueil», qui doit se tenir dans les huit jours suivant la condamnation.

La coalition internationale contre l'Etat islamique se précise

Les Etats-Unis ont annoncé que plus de 40 pays participeraient, d'une manière ou d'une autre, à la coalition contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) actifs en Irak et en Syrie. Parmi eux, 25 ont été rendus publics dans un décompte fourni par le département d'Etat. Les autres pourraient collaborer discrètement dans divers domaines : diplomatie, renseignement, assistance militaire, lutte contre le recrutement et les réseaux financiers de l'EI. Soutien militaire Les Etats-Unis ont mené 148 bombardements depuis le 8 août dans le nord et l'ouest de l'Irak, et plus de 800 conseillers militaires et soldats ont été déployés pour protéger l'ambassade à Bagdad et assister l'armée irakienne. Barack Obama présidera le 24 septembre une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la menace que font peser les djihadistes étrangers opérant en Syrie et Irak. > Lire : Barack Obama esquisse un début de stratégie face à l'Etat islamique Le Canada déploie plusieurs dizaines de militaires dans le nord de l'Irak, pour trente jours reconductibles, auprès des militaires américains conseillant les forces kurdes. La France a livré des armes aux peshmergas kurdes, et 58 tonnes de fret humanitaire dans la région d'Erbil depuis un mois. François Hollande, qui se déplacera vendredi 12 septembre en Irak, a souligné la semaine dernière l'« importance d'une réponse politique, humanitaire et, si nécessaire, militaire dans le respect du droit international ». De source diplomatique, il serait « logique » que Paris participe à des bombardements aériens, mais aucune décision n'a été annoncée. Le Royaume-Uni, décrit comme un partenaire majeur, livrera mercredi des mitrailleuses lourdes et des munitions aux forces kurdes, renforçant ainsi ses précédentes livraisons militaires. Le soutien de Londres inclut également la formation des peshmergas. Le gouvernement britannique envisage aussi de participer aux raids aériens.

Les iPhone 6 et iPhone 6 Plus permettront le paiement sans contact

HIGH TECH - NFC, les iPhone 6 et iPhone 6 Plus vont pouvoir servir de porte-monnaie électroniques aux USA en octobre pour commencer… De notre envoyé spécial Un service de paiement sans contact est inclus dans les iPhone 6 et iPhone 6 Plus, dévoilés mardi par Apple. Les deux smarptphones sont dotés d'une puce NFC. Il suffit de photographier sa carte de paiement avec le smartphone pour que celle-ci, reconnue, puisse être utilisée à travers les iPhone 6 et 6 Plus avec des bornes de paiement adaptées. Apple annonce le service comme discret et sécurisé. Amercian Express, MasterCard et Visa participent à l'aventure pour le lancement d'Apple Pay aux USA pour le moment. 220.000 points de vente sont prêts pour l'accueillir. Grâce à Apple Pay, les paiements pourront avoir lieu sur Internet, directement grâce à l'empreinte digitale des utilisateurs des iPhones 6 et 6 Plus.

Démission en Pologne de Donald Tusk, attendu à Bruxelles


Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a démissionné mardi après sept années passées à la tête du gouvernement afin de se préparer à ses futures fonctions de président du Conseil européen, qu'il prendra le 1er décembre.
Le chef de l'Etat, Bronislaw Komorowski, devrait accepter cette démission jeudi avant de convoquer Ewa Kopacz, actuelle présidente de la chambre basse du Parlement, pour lui succéder.
La Constitution en Pologne prévoit que le président désigne un nouveau Premier ministre dans les deux semaines et ce dernier dispose à son tour du même délai pour faire approuver par le Parlement la composition de son gouvernement.
La coalition gouvernementale, composée du parti de la Plateforme civique (centre droit) de Donald Tusk et du Parti paysan polonais (PSL), dispose d'une étroite majorité à la Diète, la chambre basse du parlement. Ewa Kopacz aura pour premier objectif de séduire toutes les tendances de cette courte majorité dans la perspective d'élections législatives et présidentielle périlleuses qui se profilent en 2015.

mardi 2 septembre 2014

Exécuté par l'État islamique, le journaliste américain Steven Sotloff avait couvert la Syrie

L'État islamique a annoncé, mardi 2 septembre, la décapitation du journaliste américain Steven J. Sotloff dans une vidéo postée en ligne et dont l'existence a été révélée par l'organisme de recherche SITE Intelligence Group, explique le New York Times. Enlevé en août 2013, il est le second journaliste exécuté en deux semaines par l'organisation terroriste après James Foley. Selon le New York Times, le journaliste assassiné affirme dans la vidéo «payer le prix» des bombardements menés par l'administration Obama en Irak, tandis qu'un militant islamiste menace de réserver le même sort à un autre otage, le Britannique David Cawthorne Haines. Mais d'après le Wall Street Journal, plusieurs sources au sein de l'administration américaine estiment que les deux hommes ont été exécutés en même temps, et que le troisième otage est d'ores et déjà mort. Steven Sotloff avait collaboré en tant que journaliste indépendant à de nombreux titres, dont nos partenaires de Foreign Policy. En janvier 2013, il s'intéressait, depuis Atmeh, près de la frontière turque en Syrie, à la situation des réfugiés dans des camps surpeuplés et sous-équipés: «Alors que le monde entier parle du fait que 60.000 Syriens sont morts pour l'instant en 22 mois de guerre civile, ce sont environ 3 millions de réfugiés et de déplacés qui souffrent quotidiennement.» Quinze jours plus tôt, il écrivait que «dans la dernière phase de la guerre en Syrie, ce sont les civils qui sont devenus les cibles», dans un article où il s'intéressait à la «guerre du pain» et qui se terminait par ces mots d'un jeune Syrien interrogé par lui: «La guerre n'est pas aussi facile que nous le pensions au début. Cela paraissait si simple quand nous avons commencé à combattre. Mais je n'avais pas pensé que cela prendrait si longtemps.»

"L'enlèvement" du petit Ashya King en quatre actes

Le fait divers sordide s'est transformé en histoire poignante. Mardi 2 septembre, les poursuites contre les parents du petit Ashya King, emprisonnés depuis samedi 31 août en Espagne, ont été abandonnées par la police britannique. L'épilogue probable d'une affaire au cours de laquelle l'opinion publique a changé de camp. La thèse de l'enlèvement de ce garçon de 5 ans gravement malade a laissé la place à l'histoire d'une famille qui voulait offrir un traitement à son enfant. Francetv info revient sur les cinq étapes de l'affaire. Acte 1 : un enfant malade kidnappé C'est par la publication d'un mandat d'arrêt lancé par la justice britannique que le monde a pris connaissance de l'existence du petit Ashya King. La procédure visait Brett King 51 ans, et son épouse Naghemeh King, 45 ans, les parents du jeune Anglais de 5 ans. Ils sont alors soupçonnés d'avoir kidnappé leur fils, jusque-là hospitalisé à Southampton, dans le sud de l'Angleterre. Les autorités sont particulièrement inquiètes car Ashya souffre d'une tumeur au cerveau. Incapable de communiquer, il se déplace en chaise roulante. Sa survie dépend d'une sonde naso-gastrique, un appareil relié à une batterie qu'il faut recharger de façon régulière. La police craint donc que l'enfant ne survive pas à cet enlèvement et se lance sur la trace de ses parents considérés comme des kidnappeurs. Acte 2 : les parents activement recherchés Rapidement, la trace des parents est remontée. On les repère, avec leurs sept enfants, sur un ferry en direction de la France, où la police lance un appel à témoin. Outre-Manche, la presse se déchaîne. "Trouvez ce garçon", titraient samedi 31 août le Sun et le Daily Mail. Les tabloïds font leurs gros titres avec cette famille prête, selon eux, à laisser mourir un enfant pour des raisons religieuses. Car un motif est rapidement mis en avant par la presse à scandale. Les King sont des Témoins de Jéhovah, une religion.

Mariage de raison entre les Verts et les socialistes

Le sénateur EE-LV Jean-Vincent Placé a estimé mardi que la confiance au nouveau gouvernement devait être votée le cas échéant, même si l'enthousiasme n'était pas au rendez-vous. Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, a jugé mardi que «pas grand monde n’a envie de voter avec enthousiasme la confiance» au gouvernement Valls mais que la «raison» devrait pousser les parlementaires à le faire pour «ne pas faire chuter le gouvernement». «Il n’y a pas grand monde qui a envie de voter avec enthousiasme la confiance», a déclaré Jean-Vincent Placé dans l’émission Preuves par 3 Public Sénat/AFP/Dailymotion. «C’est toujours le coeur et la raison, si les parlementaires écoutaient leur coeur je ne suis pas sûr qu’ils la voterait», a-t-il expliqué «Si - et c’est important qu’un parlementaire ne fasse pas qu’écouter son coeur mais soit aussi dans la rationalité et dans la raison - le parlementaire ne veut pas faire chuter non plus le gouvernement», il votera la confiance, a ajouté le sénateur de l’Essonne. «Quand on est dans la majorité on vote plutôt la confiance mais incontestablement ça va être de plus en plus difficile», a-t-il dit estimant que les parlementaires étaient «très secoués dans leur propre sincérité, leurs propres convictions». «Notre objectif n’est pas de s’opposer au gouvernement et de le faire sauter. Est-ce que les gens se rendent compte en terme de responsabilité de faire chuter un gouvernement au bout de deux ans dans un quinquennat rare de la gauche ?», a-t-il dit assurant toutefois qu'«il y aura un débat».

Mali: quatre Casques bleus tchadiens tués par un engin explosif

Quatre soldats tchadiens de la mission de l'ONU ont été tués mardi par "un engin explosif" qui a touché leur véhicule dans le nord-est du Mali, selon l'armée malienne. "C'est un engin explosif qui a percuté un véhicule de l'ONU dans le nord-est. Quatre soldats de l'ONU ont été tués sur le coup", a déclaré à l'AFP l'Etat-major de l'armée malienne basée à Gao, principale ville du nord du Mali. Le porte-parole des Nations unies Stéphane Dujarric a indiqué de son côté que "quinze autres (Casques bleus) avaient été blessés" dans cette attaque près de Kidal, "dont six grièvement". Confirmant l'information, une source militaire africaine au sein de la mission de l'ONU à Gao, a précisé "qu'il est trop tôt pour savoir exactement ce qui s'est passé". "On ne sait pas encore exactement si c'est sur une mine que le véhicule a sauté, ou si cet un engin explosif qui a été lancé contre le véhicule", a précisé la même source. Selon deux habitants de Kidal, chef lieu de la région où l'incident a eu lieu, un avion de la mission de l'ONU effectuait mardi beaucoup de survols de la zone, après la mort des soldats de l'ONU. Trois groupes jihadistes, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mujao, ont contrôlé pendant près de dix mois le nord du Mali, d'où ils ont été en grande partie chassés par une intervention internationale menée par la France en janvier 2013. Des attaques continuent néanmoins à se produire dans cette région du pays. Un deuxième round de négociations entre Bamako et des groupes armés maliens s'est ouvert lundi en fin d'après-midi à Alger avec l'objectif d'amener la paix dans le nord du Mali.

L'Union africaine envisage de créer un fonds anti-islamistes

NAIROBI (Reuters) - Des dirigeants de pays de l'Union africaine (UA) réunis au Kenya ont proposé mardi la création d'un fonds spécial pour financer la lutte contre les diverses insurrections islamistes qui se développent en Afrique du Kenya au Nigeria. Cette annonce intervient alors que l'armée américaine a mené lundi soir un raid aérien en Somalie qui visait le chef des Chabaab, Ahmed Abdi Godane et que les combattants de Boko Haram ont attaqué lundi la ville de Bama, située à 70 km de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, faisant de nombreuses victimes. "Aucun Etat ne peut régler seul cette menace", a déclaré le président kényan Uhuru Kenyatta, à l'origine de l'idée du fonds qui sera débattue lors du prochain sommet de l'UA. "En Afrique aujourd'hui, il est particulièrement inquiétant que les organisations terroristes se soient développées à la fois numériquement et en termes de capacités." Le président tchadien Idriss Deby, qui préside le Conseil Paix et Sécurité de l'UA n'a pas donné de détails concernant les pays contributeurs au fonds ni sur la façon dont il serait utilisé, se bornant à déclarer: "Il y a une proposition pour établir un fonds spécial pour combattre le terrorisme."

Contrôle des chômeurs: Rebsamen provoque un tollé, puis rétropédale

François Rebsamen s'est défendu mardi de vouloir "stigmatiser" les chômeurs en réclamant un renforcement des contrôles à Pôle emploi, après avoir suscité l'indignation de syndicats et associations, "abasourdis" d'entendre le ministre du Travail "tenir le même discours" que la droite. Dans la matinée, le ministre du Travail avait déclaré sur i-TELE avoir demandé "à Pôle emploi de renforcer les contrôles pour vérifier que les gens cherchent bien un emploi", appelant à une "sanction" si besoin. Il a évalué le nombre de postes non pourvus à 350.000. Après le tollé provoqué par ses propos, M. Rebsamen a dit sur RTL "ne pas comprendre l'emballement médiatique", assurant qu'il voulait seulement "rappeler la loi". Un peu plus tôt, l'entourage du ministre avait précisé à l'AFP que "ces contrôles existent déjà" et qu'"aucun nouveau dispositif n'est prévu". François Hollande, en visite mardi dans un collège francilien, a éludé la polémique, mais le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis s'est fendu d'un communiqué, regrettant que les annonces pas "pertinentes" de M. Rebsamen "brouillent le message présidentiel". Samedi, François Rebsamen avait reconnu "un échec" en matière d'emploi depuis le début du quinquennat. Plus de 500.000 nouveaux demandeurs d'emploi sans activité ont poussé la porte de Pôle emploi, qui en recense désormais plus de 3,4 millions, du jamais vu. Ces déclarations ont déchaîné la colère des syndicats: "Je suis atterré", a réagi le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, qui a jusqu'à présent soutenu les réformes du gouvernement, jugeant ces propos "scandaleux" et "stigmatisants". Eric Aubin, membre de la direction de la CGT, a déploré que "la seule solution que trouve le gouvernement pour faire baisser la courbe du chômage" soit de "sanctionner les demandeurs d'emploi". Il a remis en cause le chiffre de 350.000 emplois non pourvus, ne l'estimant pas "sérieux". Thierry Lepaon, numéro du syndicat, a dénoncé une "provocation". FO est "abasourdie". "Si la politique de l'emploi de notre gouvernement c'est simplement stigmatiser des chômeurs, franchement je trouve que c'est assez pathétique", a renchéri Stéphane Lardy, secrétaire confédéral. - 'Au bon vieux temps du sarkozysme' - De même, le syndicat SNU Pôle emploi a jugé "détestable qu'une fois de plus les demandeurs et demandeuses d'emploi soient stigmatisés de la sorte (...) comme au bon vieux temps du sarkozysme". L'idée de François Rebsamen a aussi fait grincer des dents au sein du gouvernement: "Ce n'est pas la solution", a affirmé le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat, Thierry Mandon: "Ce n'est pas parce qu'on contrôle un peu plus les chômeurs qu'on va vaincre le chômage". "Il est temps d?en finir avec la culpabilisation des chômeurs et avec le mythe d?un chômage volontaire", a réclamé le Parti de gauche. Le Mouvement national des chômeurs et précaires, "abasourdi", estime que les gouvernements, qu'ils soient de gauche ou de droite, "tiennent le même discours". "On dit aux chômeurs "tout est de votre faute, vous êtes malhonnêtes, fraudeurs, au mieux feignants"", juge Pierre-Edouard Magnan, délégué fédéral. "Stigmatiser les chômeurs ne permettra en rien d?inverser la courbe du chômage", a réagi EELV. Le vice-président du FN Florian Philippot s'est quant à lui dit favorable à "plus de contrôle des chômeurs" tout en doutant des intentions du gouvernement. Depuis 2008, les "devoirs" des demandeurs d'emploi sont inscrits dans la loi. Ils doivent notamment "effectuer des actes positifs et répétés de recherche d'emploi" et "accepter les offres raisonnables". "Le refus, sans motif légitime, à deux reprises d'une offre raisonnable d'emploi", entraîne la suspension des allocations pendant deux mois. Pôle emploi admet "qu'on peut difficilement forcer les gens" à accepter des offres, soulignant que "la principale problématique reste de trouver des offres raisonnables d'emploi". L'opérateur public compte plus de 5 millions d'inscrits toutes catégories confondues. Depuis 2013, Pôle emploi expérimente dans quatre régions des dispositifs de "contrôle de la recherche d'emploi". "L'objectif est avant tout de contrôler, par téléphone ou lors d'un rendez-vous physique, que la recherche est efficace : si les demandeurs d'emplois font des candidatures qui n'aboutissent pas dans les secteurs qui recrutent, on cherche où est le problème", explique-t-on. Pôle emploi refuse de communiquer des données sur la proportion de chômeurs radiés après ces contrôles.

Le président du PPE estime « impensable » la livraison par la France de Mistral à la Russie

Dans le contexte géopolitique actuel, cette prise de position devrait faire des remous. L'Allemand Manfred Weber, président du groupe du Parti populaire européen (PPE, conservateur), le groupe politique le plus important au Parlement de Strasbourg, a déclaré dans un communiqué, mardi 2 septembre, que « la France doit interrompre immédiatement la livraison des deux porte-hélicoptères français Mistral à la Russie ». « Dans le contexte de tension sans précédent avec la Russie, alors que l'Union européenne tente de faire front et de parler d'une seule voix , il est totalement impensable que la France poursuive la livraison de ses porte-hélicoptères Mistral à la Russie et forme des soldats russes au maniement de ceux-ci. Cette hypocrisie a suffisamment duré. Il est temps pour la France de faire preuve d'un peu de cohérence dans son approche vis-à-vis de la Russie. J'appelle le président François Hollande à interrompre immédiatement la livraison des deux porte-hélicoptères », a déclaré M. Weber. > Lire nos explications : Pourquoi la France est embarrassée par la vente de Mistral à la Russie ? « Face au regain de violences dans l'est de l'Ukraine, les sanctions vis-à-vis de la Russie sont la seule réponse appropriée. Celles que les Etats membres ont prises en juillet prévoient l'interdiction de la signature de tout nouveau contrat d'armement avec la Russie. Mais cette approche doit aussi porter sur les commandes en cours, sous peine d'être absolument inutile. Il en va de la crédibilité de la voix de l'Union européenne », ajoute le parlementaire. Une déclaration sans ambiguïté qui devrait rendre la position française à Bruxelles encore plus inconfortable.

Un malade du virus Ebola crée la panique sur un marché au Liberia

Le monde est en train de "perdre la bataille" contre la progression de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, selon la présidente de Médecins sans frontières (MSF). Sur place, des malades vivent l'horreur au quotidien, comme dans ces images de panique dans un marché, filmées lundi 1er septembre en plein centre de Monrovia, la capitale du Liberia. Des malades très mal nourris Un homme s'est échappé d'un centre médical de Monrovia où des malades atteints par le virus Ebola sont mis en quarantaine. Il a alors été poursuivi par des habitants, dans un marché de la ville. L'homme arpentait le marché à la recherche de nourriture. Des témoignages affirment que les malades sont très mal nourris dans le centre de santé. Une foule grandissante, n'osant s'approcher du malade, l'a entouré et l'a menacé. Ce sont les hommes des services de santé publique, habillés de tenues de protection bactériologique, qui ont contraint le malade, par la force, à retourner dans le centre de traitement.

Photos dénudées de stars: Apple nie toute faille

Après 40 heures d'enquête, le groupe informatique américain Apple révèle que le piratage dans ses serveurs de photos dénudées de stars américaines résulterait d'une "attaque très ciblée" sur les noms d'utilisateurs et leurs mots de passe. Le groupe informatique américain Apple a affirmé ce mardi que le piratage dans ses serveurs de photos dénudées de dizaines de stars américaines résultait d'une "attaque très ciblée", et que ses systèmes n'étaient pas en cause. >> A lire aussi: Est-il légal (et moral) de regarder les photos volées des stars nues? "Après plus de 40 heures d'enquête, nous avons découvert que certains comptes de célébrités avaient été compromis par une attaque très ciblée sur leurs noms d'utilisateurs, leurs mots de passe et leurs questions de sécurité", a indiqué le groupe dans un communiqué. >> A lire aussi: Pourquoi la crise est sérieuse pour Apple "Aucun des cas examinés ne résultait d'une quelconque faille dans un quelconque système d'Apple, y compris (le service de stockage de données en ligne) iCloud ou (le système permettant de retrouver un téléphone perdu) Find my iPhone", a-t-il ajouté. Coopération avec les forces de l'ordre Apple assure qu'il continue de coopérer avec les forces de l'ordre pour aider à identifier les pirates. "La protection des données privées et la sécurité de nos clients est de la plus haute importance pour nous", réaffirme le groupe.

Washington et Londres jugent « écœurante » la vidéo de l'exécution de Steven Sotloff

« Ecœurante ». C'est ce même adjectif qu'ont utilisé le premier ministre britannique, David Cameron, et la porte-parole du département d'Etat américain, Jennifer Psaki, pour qualifier la vidéo censée montrer l'exécution du journaliste américain Steven Sotloff par l'Etat islamique. Washington a précisé que l'administration américaine travaillait « le plus vite possible » pour « authentifier » le document diffusé peu de temps auparavant. « S'il l'authenticité de la vidéo est avérée, nous sommes écœurés par cet acte brutal qui prend la vie d'un nouveau citoyen américain innocent. Nos pensées vont à la famille Sotloff. » M. Cameron, qui a évoqué une vidéo « absolument ignoble », doit bientôt s'exprimer plus longuement sur le sujet, alors que l'EI a également menacé de tuer un otage britannique – identifié comme David Cawthorne Haines par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE. SOTLOFF MENACÉ DE MORT DANS UNE PRÉCÉDENTE VIDÉO L'EI avait menacé de tuer Steven Sotloff dans une vidéo similaire, publiée sur Internet le 19 août, où les insurgés montraient la décapitation de James Foley. Les djihadistes y affirmaient que Steven Sotloff serait le prochain à mourir si les Etats-Unis ne cessaient pas leurs bombardements contre leurs positions en Irak. Mardi, le ministre égyptien des affaires étrangères, Sameh Choukri, a appelé à une « approche collective et internationale » pour en finir avec la « barbarie » des groupes djihadistes, tandis que le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait appelé plus tôt à la mise en place d'une large coalition de nations pour lutter contre les combattants de l'Etat islamique, qui multiplient les exactions dans les territoires dont ils se sont emparés en Syrie et en Irak.

Mali : quatre casques bleus tués par un engin explosif

Quatre soldats tchadiens de la mission de l'ONU ont été tués mardi 2 septembre par « un engin explosif » qui a touché leur véhicule dans le nord-est du Mali, selon l'armée malienne. Le porte-parole des Nations unies a aussi indiqué que « quinze autres casques bleus avaient été blessés » dans cette attaque près de Kidal, « dont six grièvement ». Trois groupes djihadistes, Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), ont contrôlé pendant près de dix mois le nord du Mali, d'où ils ont été en grande partie chassés par une intervention internationale menée par la France en janvier 2013. Des attaques continuent néanmoins à se produire dans cette région du pays. Un deuxième round de négociations entre Bamako et des groupes armés maliens s'est ouvert lundi en fin d'après-midi à Alger avec pour objectif d'amener la paix dans le nord du Mali.

Assassinat de Steven Sotloff: hommage à un journaliste "courageux"

Ce mardi soir, l'Etat Islamique a diffusé une vidéo montrant la décapitation du journaliste américain Steven Sotloff. Moins de deux semaines après l'exécution de son confrère James Foley, cet acte barbare suscite une indignation générale sur la toile. oins de deux semaines après la décapitation de James Foley, l'Etat islamique a revendiqué ce mardi l'exécution d'un deuxième journaliste américain, Steven Sotloff. Cet acte a provoqué de très nombreuses réactions, notamment parmis ses confrères. Le journal américain Foreign Policy rend hommage à l'homme courageux qui a travaillé pour eux à plusieurs reprises. La journaliste Beenish Ahmed l'a côtoyé au journal The Christian Science Monitor. Elle préfère se rappeler la pertinence de son travail. Le site WikiLeaks condamne cette nouvelle décapitation, ajoutant que "retirer la vie est la forme la plus ignoble de censure". La journaliste française Isabelle Horlans pense, elle, à la famille de Steven Sotloff et préfère souligner qu'il a été exécuté en faisant son métier de journaliste. Luc Bronner, comme de très nombreuses personnes, juge cet acte atroce. Tia Goldenberg, journaliste à l'Associated Press, rappelle de son côté que la menace de l'Etat islamique engage non seulement les journalistes, mais aussi les personnes vivant sur place.

Apple nie toute faille après le piratage de photos de célébrités

Après la fuite de photos de célébrités américaines dénudées, beaucoup de regards se sont tournés vers Apple et ses services de stockage de documents en ligne. Pourtant, le groupe a assuré mardi 2 septembre que ses systèmes n'étaient pas en cause, tout en reconnaissant que les comptes Apple de personnalités avaient bien été piratés. > Lire aussi : Comment des photos de célébrités peuvent être piratées « Après plus de quarante heures d'enquête, nous avons découvert que certains comptes de célébrités avaient été compromis par une attaque très ciblée sur leurs noms d'utilisateurs, leurs mots de passe et leurs questions de sécurité », a indiqué Apple dans un communiqué. « LA SÉCURITÉ DE NOS CLIENTS EST DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE » « Aucun des cas examinés ne résultait d'une quelconque faille dans un quelconque système d'Apple, y compris iCloud [service de stockage de données en ligne] ou Find my iPhone [le système permettant de retrouver un téléphone perdu] », a ajouté la firme. Apple assure qu'il continue de coopérer avec les forces de l'ordre pour aider à identifier les pirates. « La protection des données privées et la sécurité de nos clients est de la plus haute importance pour nous », réaffirme le groupe. Dimanche 31 août, des clichés volés de plusieurs célébrités américaines nues – de l'actrice Jennifer Lawrence au mannequin Kate Upton – ont fuité sur la Toile. Un internaute a publié sur 4chan, gigantesque site de publication d'images entièrement anonyme, une liste de près de soixante personnalités dont les photos auraient été piratées. Apple n'est pas le seul à avoir été accusé. Les photos pourraient venir de Dropbox, le service de stockage de documents en ligne, comme l'évoquent plusieurs médias.

Enfant malade: où s'arrête la liberté de choix pour les parents ?

L'histoire du garçon britannique malade, que les parents avaient retiré de l'hôpital, pourrait-elle se produire en France ? Finalement, mardi soir, les autorités britanniques ont retiré le mandat d’arrêt européen visant ces parents anglais, accusés d’avoir retiré de l’hôpital leur enfant sans l’accord des médecins. Ashya, un enfant de cinq ans, était soigné dans un hôpital en Angleterre pour une tumeur au cerveau. Jusqu’à ce que ses parents décident de le faire sortir et de quitter le pays ; le père explique, dans une vidéo diffusée sur Internet samedi, qu’il souhaite faire suivre à son enfant un traitement alternatif de radiothérapie que le service public de santé britannique n’est pas en mesure de proposer. Les médecins anglais alertent aussitôt les autorités, jugeant que la vie de l’enfant, alimenté par une sonde gastrique, est en péril. Un mandat d’arrêt européen est lancé contre les parents, arrêtés dès le lendemain en Espagne et placés en détention. Leur enfant est, depuis, seul à l’hôpital de Malaga. Cette affaire, dont on ne connaît pas encore tous les tenants, interroge. Les parents n’ont-ils pas le droit de choisir le traitement pour leur enfant ? Où s’arrête leur liberté de choix ? Une telle histoire aurait-elle pu se passer en France ? Que dit le droit français en la matière ? Dans le droit français, comme dans le droit anglo-saxon d’ailleurs, il existe un principe fondamental : le libre consentement des malades. «Le patient est un agent, ce n’est pas un être passif. Il ne peut évidemment rien exiger d’un médecin. Mais lorsqu’un acte médical lui est proposé, il est libre de l’accepter ou de le refuser», explique François Viallat, professeur de droit de la Santé à l’université de Montpellier. Un droit absolu, sauf dans certains cas : en cas d’urgence vitale ou lorsque le patient n’a pas le discernement suffisant. Ce qui est le cas des enfants – les moins de 13 ans, selon la jurisprudence. Les parents expriment alors leur volonté, qui doit être dans.

Mathilde, 3 ans et demi, s’excuse pour son vol

La petite fille a envoyé une lettre d’excuses à une libraire bretonne après avoir subtilisé en douce un livre qui lui plaisait bien. Faute avouée est à moitié pardonnée dit l’adage. C’est ce qu’a fait Mathilde, une petite strasbourgeoise de 3 ans et demi qui a envoyé une lettre d’excuses à une librairie bretonne où elle avait chapardé un livre. La lettre a été publiée ce mardi 2 septembre sur le compte Facebook de la librairie Gwalarn, située à Lannion. "Je vous prie de m’excuser d’avoir pris un livre sans le payer. Ce n’était pas mon intention. Il me faisait très envie et ma maman n’a pas vu que je l’avais mis dans son sac. J’aimais vraiment tous vos livres dans votre belle librairie", explique la jeune fille dans sa missive, accompagnée d’un dessin. Comme le souligne le quotidien local le Télégramme, l’influence (et l’écriture) des parents est palpable. Mais la signature, elle, est authentique. Outre la lettre, les libraires qui ne se sont visiblement pas aperçu de la disparition de l’ouvrage, ont constaté la présence d’un chèque dans l’enveloppe couvrant le prix moyen d’un livre de la collection Lutin poche. "C’est juste classe", commente l’un d'entre eux. Sûr que la faute est totalement pardonnée à présent.

Rentrée pour 12 millions d'élèves, les nouveaux rythmes sous les projecteurs

De la maternelle au lycée, plus de 12 millions d'élèves ont retrouvé mardi leurs camarades, dans la joie et parfois le stress, tandis que leurs parents discutaient de la réforme controversée des rythmes scolaires. "Mon cartable était prêt depuis longtemps, j'en pouvais plus d'attendre!", dit Leila-Marie, en CE2 à Clermont-Ferrand. 0céane, 12 ans et scolarisée dans le privé à Toulouse, sort en larmes: "Je ne suis pas dans la même classe que mes copines!" Cette rentrée est marquée par plusieurs milliers de créations de postes de professeurs mais aussi par l'afflux de dizaines de milliers d'élèves supplémentaires. A Grenoble comme à Marseille, chefs d'établissement ou parents déplorent des classes "surchargées". Sur l'île bretonne de Houat au contraire, l'école n'accueille que deux élèves, en CP. Lou et Martin "ont le même niveau, toute la difficulté pour moi sera de les rendre autonomes, de ne pas être toujours sur leur dos", explique leur instituteur. Partout ailleurs, les conversations ont porté sur les nouveaux rythmes scolaires, lancés en 2013 dans quelques villes pionnières et généralisés cette rentrée dans toutes les écoles publiques. La réforme instaure une cinquième matinée de classe, généralement le mercredi, et préconise des activités périscolaires à la charge des communes. Ces dernières, facultatives, provoquent la fronde de maires qui critiquent leur coût (partiellement pris en charge par l'Etat et les Caisses d'allocations familiales) et les difficultés d'organisation. Au point d'occulter l'objectif de l'abandon de la semaine de quatre jours, pourtant consensuel avant le lancement de la réforme: un enseignement plus efficace grâce à une meilleure répartition du temps scolaire. Le maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin a été pris à partie par des parents. Les activités périscolaires se mettront en place dans quelques semaines, le temps de trouver des animateurs, dit-il. "Vous aviez le temps" de les organiser, lui reproche un père. "Occupez-vous aussi de vos enfants", rétorque Jean-Claude Gaudin. - Portes cadenassées ou sans poignée - A Yerres (Essonne), c'est aussi la confusion. "On a reçu beaucoup de communications différentes", déplore une mère. "Les professeurs seront présents" mercredi, même si le directeur suppose "que l'école sera fermée", racontent des parents. Mercredi sera une journée test: quelques maires - entre 20 et 30 sur 24.000 concernés selon le gouvernement - ont prévu de cadenasser les grilles des écoles, en région parisienne, ou d'enlever les poignées pour empêcher l'accès aux classes (dans la Loire). "Nous ferons en sorte que le tribunal administratif puisse leur enjoindre d'ouvrir l'école", a prévenu mardi la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem. "L'école est obligatoire", "quand on se met en infraction à la loi, il y a des sanctions qui tombent", avait-elle déjà dit, assurant toutefois que, malgré des "frottements ici ou là", "les choses devraient bien se passer." "Si vous commencez à expliquer à vos enfants qu'on n'applique pas la règle de la République, alors on ne vit plus en société", a abondé le maire de Lille, Martine Aubry. A Clermont-Ferrand, la réforme était déjà en place. "L'organisation familiale s'est compliquée", regrette Geneviève, qui travaille le samedi mais pas le mercredi et voit sa fille "beaucoup moins". A l'école de la Goutte d'or, dans un quartier populaire de Paris, les parents de Manel et Ilies sont contents des activités proposées depuis 2013. "Le mercredi, ils sont moins fatigués qu'ils ne l'étaient au centre de loisirs". François Hollande et sa ministre ont fait leur rentrée dans un collège flambant neuf de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où le chef de l'Etat a annoncé "un grand plan numérique pour l'école". Cette rentrée voit aussi l'arrivée d'enseignants de nouveau formés et la relance de l'éducation prioritaire. Parmi les chantiers potentiellement polémiques: la réforme de l'évaluation des élèves et l'éducation à l?égalité fille-garçon.

Photos de stars nues: Apple nie toute faille dans son système

PIRATAGE - Apple confirme en revanche que des comptes ont bien été compromis... Le groupe informatique américain Apple a affirmé mardi que le piratage dans ses serveurs de photos dénudées de dizaines de stars américaines résultait d'une «attaque très ciblée», et que ses systèmes n'étaient pas en cause. «Après plus de 40 heures d'enquête, nous avons découvert que certains comptes de célébrités avaient été compromis par une attaque très ciblée sur leurs noms d'utilisateurs, leurs mots de passe et leurs questions de sécurité», a indiqué le groupe dans un communiqué. Données iCloud «Aucun des cas examinés ne résultait d'une quelconque faille dans un quelconque système d'Apple, y compris (le service de stockage de données en ligne) iCloud ou (le système permettant de retrouver un téléphone perdu) Find my iPhone», a-t-il ajouté. Apple assure qu'il continue de coopérer avec les forces de l'ordre pour aider à identifier les pirates. «La protection des données privées et la sécurité de nos clients est de la plus haute importance pour nous», réaffirme le groupe. La police fédérale américaine et Apple enquêtent depuis lundi sur la diffusion sur Internet de photos de stars américaines dénudées. Selon plusieurs médias américains, les pirates ont puisé dans les banques de données de l'iCloud d'Apple, mais des services similaires d'autres opérateurs pourraient également être concernés.

Otages occidentaux exécutés : les précédents depuis 2002

L'Etat islamique a mis en ligne une vidéo montrant la décapitation du journaliste américain Steven Sotloff, deux semaines après celle de son collègue James Foley par les djihadistes, rapporte mardi 2 septembre le centre américain SITE de veille des sites islamistes. La Maison Blanche indique qu'elle doit encore confirmer l'authenticité de cette vidéo. Rappel des précédentes exécutions d'Occidentaux par des groupes djihadistes depuis 2002 : Américains - 23 janvier 2002 : Pakistan - Le journaliste Daniel Pearl, correspondant du quotidien américain "The Wall Street Journal", est enlevé à Karachi (sud). Une vidéo montrant sa décapitation est remise un mois plus tard au consulat des Etats-Unis. - 28 octobre 2002 : Jordanie - Le diplomate Laurence Foley, responsable de l'agence américaine pour le développement (Usaid), est tué à bout portant alors qu'il quittait son domicile d'Amman. Le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, chef d'Al-Qaïda en Irak, est condamné en 2004 à la peine capitale par contumace pour cet assassinat. Zarqaoui a été tué en 2006 dans un raid américain au nord de Bagdad. - 11 mai 2004 : Irak - Une vidéo montrant la décapitation du jeune entrepreneur Nicholas Berg, enlevé début avril à Bagdad, est diffusée sur un site internet lié à Al-Qaïda. Selon des sources de sécurité américaines, l'Américain aurait été exécuté par le chef même du réseau d'Al-Qaïda en Irak. - 18 juin 2004 : Arabie Saoudite - Un site internet islamiste diffuse des photos montrant la décapitation de l'ingénieur Paul Marshall Johnson, enlevé quelques jours auparavant à Ryad. Le 19 août 2014, 14 membres d'une cellule.

Apple nie toute faille, évoque un piratage ciblé contre des stars

SAN FRANCISCO (Reuters) - Apple a dit mardi que la divulgation de photos dénudées de vedettes américaines ne résultait pas d'une attaque menée contre son système iCloud mais du piratage des comptes individuels des personnalités en question. "Nous avons découvert que les comptes de certaines célébrités avaient été piratés à la suite d'attaques ciblées sur leurs identifiants, mots de passe et questions de sécurité, une pratique devenue bien trop banale sur internet", dit Apple dans un communiqué. "Aucun des cas sur lesquels nous avons enquêté ne résulte d'une faille dans les systèmes d'Apple, iCloud et Find my iPhone compris", indique le message. Apple dit en outre collaborer avec les autorités et continuer d'enquêter sur la source de ces attaques qui ont eu pour conséquence l'apparition le week-end dernier de photos d'actrices, de mannequins et de célébrités américaines.

Photos de stars volées : Apple confirme une attaque, pas une faille

La marque à la pomme affirme que les célébrités ont fait l'objet d'une attaque ciblée sur leurs mots de passe et leurs questions de sécurité mais que le service iCloud n'est pas responsable. Le groupe informatique américain Apple a affirmé mardi que le piratage dans ses serveurs de photos dénudées de dizaines de stars américaines résultait d’une «attaque très ciblée», et que ses systèmes n’étaient pas en cause. «Après plus de 40 heures d’enquête, nous avons découvert que certains comptes de célébrités avaient été compromis par une attaque très ciblée sur leurs noms d’utilisateurs, leurs mots de passe et leurs questions de sécurité», a indiqué le groupe dans un communiqué. «Aucun des cas examinés ne résultait d’une quelconque faille dans un quelconque système d’Apple, y compris (le service de stockage de données en ligne) iCloud ou (le système permettant de retrouver un téléphone perdu) Find my iPhone», a-t-il ajouté. Apple assure qu’il continue de coopérer avec les forces de l’ordre pour aider à identifier les pirates. «La protection des données privées et la sécurité de nos clients est de la plus haute importance pour nous», réaffirme le groupe. La police fédérale américaine et Apple enquêtent depuis lundi sur la diffusion sur internet de photos de stars américaines dénudées. Selon plusieurs médias américains, les pirates ont puisé dans les banques de données de l’iCloud d’Apple, mais des services similaires d’autres opérateurs pourraient également être concernés.

Ce que l'on sait de l'exécution présumée de Steven Sotloff par l'Etat Islamique

Moins de deux semaines après la mort de James Foley, l'Etat islamique (EI) a revendiqué l'exécution d'un autre journaliste américain, mardi 2 septembre. Dans une nouvelle vidéo mise en ligne par Site, site internet spécialisé sur l'actualité des mouvements jihadistes, non authentifié, un homme en noir annonce la décapitation de Steven Sotloff, avant de menacer un autre otage, un Britannique. Francetv info détaille les éléments connus sur cette deuxième exécution. Qui est la victime ? C'est avec effroi que les proches de Steven Sotloff ont vu le visage de leur fils apparaître à la fin de la vidéo de l'exécution de James Foley, le 19 août dernier. Le bourreau de l'Etat islamique annonce alors que le journaliste américain de 31 ans sera sa prochaine victime, si l'Amérique et Barack Obama s'entêtent à s'en prendre à l'EI. Il aurait donc mis sa menace à exécution en décapitant Steven Sotloff dans les mêmes conditions que son confrère. Professionnel reconnu, Steven Sotloff travaillait notamment pour le magazine Time et couvrait avec discrétion le monde musulman depuis plusieurs années. "Il avait vécu au Yémen pendant des années, parlait bien l'arabe, aimait profondément le monde musulman (...)", avait tweeté Anne Marloe, une amie du journaliste qui l'avait rencontré lors du conflit libyen. "Il m'avait frappé par son côté réfléchi et mature, absolument pas une tête brûlée", avait-elle aussi confié au Miami Herald, en ajoutant que le reporter était très "respectueux de la culture musulmane". Selon i-Télé, il aurait été enlevé à Alep en Syrie le 4 août 2013, date depuis laquelle il est officiellement porté disparu. Une disparition tenue secrète à la demande de la famille, d'après le New York Times (en anglais). Plus d'un an plus tard, juste après la diffusion de l'exécution de James Foley sur laquelle Steven Sotloff apparaît, Shirley Sotloff, sa mère, a supplié le chef de l'Etat.

Un Sud-coréen dans l’œil du dragon chinois

L’incident agite Sina Weibo, le réseau social chinois, depuis quelques jours, sous le hashtag «Coréens, demandez pardon à notre Premier ministre». Et les services de censure s’appliquent à supprimer minutieusement tous les commentaires des internautes. Les faits remontent à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de la jeunesse à Nankin, dans l’est de la Chine, le 28 août. Des images diffusées par la télévision d’Etat CCTV5 montrent que le chef du gouvernement chinois, Li Keqiang, a été visé par un laser. Plusieurs fois, et dans les yeux. Un athlète de la délégation sud-coréenne est accusé d’être l’auteur du rayon. Séoul a regretté un «comportement extrêmement inopportun», ajoutant qu’un tel incident «ne devrait jamais se produire». Mardi, sans confirmer les faits, l’ambassade de Corée du Sud à Pékin a affirmé mener l’enquête pour vérifier ces accusations.

L’Indonésie ne lâche pas les deux journalistes français

Un mois après leur interpellation, les journalistes français Thomas Dandois et Valentine Bourrat risquent un procès, et la prison. Envoyés pour la chaîne Arte, ils devaient réaliser un reportage en Papouasie indonésienne, une région secouée par les mouvements séparatistes. Ils sont accusés par les services de l’immigration d’être entrés en Indonésie avec un visa de tourisme, alors qu’ils auraient dû posséder un visa de journaliste et l’approbation des autorités. Un délit qui peut coûter jusqu’à cinq ans de prison, selon la législation locale. «Les preuves sont assez solides pour les renvoyer devant un tribunal», a jugé le chef des services de l’immigration de Jayapura, la capitale de la Papouasie, où les deux Français sont retenus. Photo AFP

Gaston Flosse relaxé

Le président de Polynésie Française était accusé de détournement de fonds publics au profit d'un homme d'affaires. Le Président de la Polynésie française a été relaxé mardi à Papeete dans l’affaire Anuanuraro. Il était soupçonné d’avoir fait acquérir cet atoll à un prix surévalué par la collectivité, en 2002, pour venir en aide à l’homme d’affaire Robert Wan, alors en difficulté financière. Le Parquet avait requis en juin deux ans de prison ferme, 5 ans d’inéligibilité et 84.000 euros d’amende pour complicité par instruction et détournement de fonds publics. Il n’a pas été suivi et tous les prévenus ont été relaxés.

Etat islamique : un autre journaliste décapité

A chaud. l’exécution de l’américain a été filmée par les jihadistes L’Etat islamique a revendiqué mardi soir, dans une vidéo, l’exécution d’un nouvel otage américain, Steven Sotloff, le journaliste freelance enlevé dans le nord de la Syrie en août 2013. Dans cette vidéo intitulée «Deuxième message à l’Amérique», on peut voir le journaliste âgé de 31 ans, à genoux, vêtu d’une blouse orange, à côté d’un homme masqué armé d’un couteau. La Maison Blanche a indiqué qu’elle devait encore confirmer l’authenticité de cette vidéo, et l’a jugée «écœurante». La mère de Steven Sotloff avait lancé un appel dans une vidéo, le 27 août, suppliant l’autoproclamé calife Abou Bakr al-Baghdadi d’épargner son fils. Un premier journaliste américain, James Foley, avait déjà été égorgé le 19 août dans une mise en scène similaire par le groupe jihadiste. Celui-ci exige l’arrêt des frappes américaines qui, depuis la mi-août, visent ses combattants. L’Etat islamique menace maintenant d’exécuter un otage britannique, travailleur humanitaire, dénonçant «l’alliance diabolique de l’Amérique contre l’Etat islamique».

Stars nues sur Internet : Apple nie toute faille

Selon le groupe informatique américain, le piratage dans ses serveurs de photos dénudées de dizaines de stars américaines résulte d'une "attaque très ciblée". Le groupe informatique américain Apple a confirmé mardi une cyberattaque ciblée contre les comptes de plusieurs stars américaines, dont des photos dénudées se sont retrouvées sur internet, mais affirme que la sécurité de ses systèmes n'est pas en cause. Des dizaines de stars faisaient part de leur indignation depuis lundi, alors que certaines photos avaient commencé à circuler sur la toile. Selon plusieurs médias américains, les pirates ont puisé dans les serveurs du service de stockage en ligne iCloud d'Apple, mais des services similaires d'autres opérateurs pourraient également être concernés. "Après plus de 40 heures d'enquête, nous avons découvert que certains comptes de célébrités avaient été compromis par une attaque très ciblée sur leurs noms d'utilisateurs, leurs mots de passe et leurs questions de sécurité, une pratique devenue beaucoup trop fréquente sur internet", a indiqué Apple mardi dans un communiqué. Il ajoute toutefois : "Aucun des cas examinés ne résultait d'une quelconque faille dans un quelconque système d'Apple, y compris iCloud ou (le système permettant de retrouver un téléphone perdu ou volé) Find my iPhone", également mis en cause par certains experts. En clair, les pirates auraient procédé de manière assez classique, piratant un par un les comptes qui les intéressaient, mais il n'y aurait pas eu de violation à grande échelle des serveurs du groupe à la pomme. Une "violation flagrante de la vie privée" Apple assure qu'il continue de coopérer avec les forces de l'ordre pour aider à identifier les pirates. "La protection des données privées et la sécurité de nos clients est de la plus haute importance pour nous", réaffirme-t-il. La police fédérale américaine (FBI) s'est dit pour sa part.

Ebola menace la stabilité des pays touchés, juge le CDC américain

CHICAGO (Reuters) - L'épidémie de fièvre Ebola en Afrique de l'Ouest "menace la stabilité" des pays affectés et de leurs voisins et nécessite une réponse "massive" afin d'être endiguée, a déclaré mardi le directeur du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC). De retour d'une tournée dans la région, le Dr Thomas Frieden a dit s'attendre à une accélération du nombre de cas de contamination dans les deux prochaines semaines et a exhorté les Etats à agir au plus vite. "Nous allons probablement observer une augmentation importante du nombre de cas. La transmission est déjà très étendue au Liberia. En Sierra Leone, des signes forts montrent que c'est pour bientôt", a-t-il dit. "Le défi, ce n'est pas de savoir ce qu'il faut faire. C'est de le faire tout de suite", a-t-il ajouté lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes. Depuis son apparition en février en Guinée forestière, cette souche du virus découvert pour la première fois en 1976 près de la rivière Ebola, dans l'actuelle République démocratique du Congo, a fait quelque 1.550 morts, selon l'Organisation mondiale de la Santé. Au siège des Nations unies mardi, la présidente internationale de Médecins sans Frontières Joanne Liu a dénoncé l'inaction de la communauté internationale, malgré le fait que l'OMS ait déclaré le 8 août dernier que cette épidémie représentait une "urgence de santé publique de portée mondiale". "Six mois après son début, le monde est en train de perdre la bataille contre la plus grave épidémie d'Ebola de l'histoire", a-t-elle lancé, appelant les pays disposant de ressources civiles et militaires spécialisées dans les catastrophes biologiques à les envoyer en Afrique de l'Ouest. Dans la seule ville de Monrovia, a dit Joanne Liu, ce sont 800 lits qui manquent tandis qu'en Sierra Leone, des corps hautement infectieux pourrissent dans la rue. Le président de la Banque mondiale, dans une tribune publiée lundi par le Washington Post, a également fustigé la "réponse catastrophiquement inadéquate" de la communauté internationale. "Nous savons comment stopper Ebola", a déclaré Thomas Frieden. "Le défi est d'élever cette réponse aux niveaux massifs requis pour stopper cette épidémie." "Le virus s'étend plus vite que personne n'avait anticipé. Il faut agir vite", a-t-il conclu. (Julie Steenhuysen, avec James Harding Giahyue à Monrovia; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

l'Etat islamique confronté à une série de revers

Les djihadistes de l'Etat islamique ont revendiqué avoir décapité l'otage Steven Sotloff ce mardi. Leurs récents revers et la coalition internationale en cours de formation face à eux y est peut-être pour quelque chose. Après une progression fulgurante en quelques semaines, l'Etat islamique, qui vient de revendiquer la décapitation de l'otage Steven Sotloff, a récemment connu plusieurs revers. L'exécution du journaliste trouve peut-être son origine dans ces échecs. Le groupe djihadiste s'est emparé, avec une facilité surprenante, de plusieurs provinces en Irak et en Syrie en quelques mois (Lire Les erreurs qui ont fait prospérer l'Etat islamique). Mais la barbarie dont fait preuve l'EI a réussi à rassembler contre lui la coalition la plus hétéroclite qui soit: Etats-Unis, pays européens, Iran... Série de revers militaires pour les djihadistes Grâce à ces renforts, l'armée irakienne et les combattants kurdes ont infligé aux djihadistes de l'Etat islamique une série de revers en Irak. Les forces irakiennes ont remporté ce mardi une nouvelle victoire face à l'EI en s'emparant de secteurs d'une autoroute stratégique fermée depuis près de trois mois. Elle reliait le nord du pays à Bagdad ; Elles ont aussi repris lundi la petite cité de Souleimane Bek, à 175 km au nord de Bagdad, et le village proche de Yankaja. La veille, l'armée irakienne, appuyée par des milliers de miliciens chiites, des combattants kurdes et des frappes aériennes américaines, avait brisé le siège imposé depuis trois mois de la ville turcomane chiite d'Amerli. Auparavant, mi-août les forces irakiennes avaient également reconquis le barrage de Mossoul. Un front anti-EI qui comprend les Etats-Unis... L'aviation américaine apporte, depuis le 8 août, un soutien aérien à l'armée irakienne et aux combattants du Kurdistan autonome, les peshmergas, dans le nord de l'Irak. Après les Etats-Unis, plusieurs pays ont annoncé leur intention de fournir armes et munitions aux.

Travail du dimanche: le ministre tente de calmer le jeu

Le ministre du Travail, François Rebsamen, a tenté de calmer le jeu mardi sur l'épineux dossier du travail dominical, assurant que rien n'était "arrêté", après les vives critiques de syndicats et élus de gauche, qui qualifient de "déni de démocratie" le projet du gouvernement de légiférer par ordonnance. François Rebsamen a également réaffirmé "le principe du repos dominical". Il doit rencontrer "cette semaine" le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, pour discuter d'éventuelles dérogations supplémentaires. Vendredi, le gouvernement avait indiqué qu'il allait recourir en partie à des ordonnances pour le projet de loi sur la croissance, qui porte notamment sur le repos dominical. L'ordonnance permet de légiférer sans avoir à débattre du détail du texte au Parlement, en échange d'un accord sur une orientation générale. Face aux nombreuses protestations syndicales et politiques dénonçant un "déni de démocratie", M. Rebsamen a temporisé en assurant que le débat "aura(it) lieu" et que le "véhicule législatif" n'avait pas été "arrêté". Il a aussi exclu une "généralisation du travail du dimanche". Un point de vue partagé par la secrétaire d?Etat chargée du Commerce, Carole Delga, qui a déclaré à l'AFP que "le travail dominical doit être une exception justifiée et encadrée". Le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly, s'était dit "stupéfait" que l'aménagement du travail le dimanche passe par ordonnance et le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a réclamé une concertation avec les syndicats, avant toute élaboration de texte de loi. Le vice-président de la CFTC, Joseph Thouvenel, a estimé que cela méritait "un vrai débat, que les partenaires sociaux soient saisis et que les parlementaires débattent". Le Parti de gauche a reproché au gouvernement de "vouloir dissoudre la démocratie", observant que "même Nicolas Sarkozy n'avait pas osé". Selon les sénateurs communistes, le recours à des ordonnances "confirmerait, malheureusement, la soumission du pouvoir au Medef". Jean-Vincent Placé, le président du groupe écologiste au Sénat, s'est lui aussi déclaré opposé "à tout débat par ordonnance". Même le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a déclaré ne pas être "tellement favorable" à ce recours. Le président PS de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas a de son côté mis en garde le gouvernement contre la tentation d'être trop "gourmand" dans son recours annoncé aux ordonnances. - "Disparition de x milliers d'emplois" - Sur le fond, le ministre du Travail a indiqué que le gouvernement s'inspirerait des "grands axes" du rapport Bailly, qui préconise plus de souplesse concernant l'ouverture des commerces, avec notamment la hausse du nombre de dimanches autorisés, qui passerait de cinq à douze. Du côté des entreprises, le président de l'Union professionnelle artisanale (UPA), Jean-Pierre Crouzet, s'est dit opposé au travail du dimanche. Pour lui, c'est "le 7 sur 7 qui conduit au 24 sur 24". Cela "va faire des déplacements de population vers les centres commerciaux périphériques au détriment des centres villes. C'est la disparition de x milliers d'emplois", a-t-il dit à l'AFP. Même discours pour la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME) qui redoute de voir "sacrifié le commerce indépendant". Contactée par l'AFP, la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) n'a pas souhaité réagir. Les enseignes de grande distribution bénéficient d'une dérogation permanente leur permettant d'ouvrir le dimanche jusqu'à 13h00. "Chez Leclerc, la loi en vigueur nous va bien", a réaffirmé auprès de l'AFP le PDG de l'enseigne, Michel-Edouard Leclerc. Le Medef a de son côté souligné que l'ouverture dominicale était "susceptible de créer des milliers d'emplois et de générer de l'activité". Cette ouverture "doit être encadrée mais simplifiée et étendue là où un consensus social existe". Le rapport de l'ex-patron de La Poste, Jean-Paul Bailly, daté de décembre 2013, avait également suggéré de "remettre totalement à plat" la carte des zones autorisées à ouvrir, avec une "loi organisant les modalités de fixation des périmètres et d?octroi de contreparties" pour les salariés concernés. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait annoncé dans la foulée une loi courant 2014. En avril dernier, le ministre Laurent Fabius avait relancé le débat en se prononçant pour une ouverture accrue des magasins le dimanche afin de développer le tourisme. "Le touriste qui vient le dimanche et se présente devant un magasin qui est fermé ne va pas revenir", avait-il fait valoir.

Décapitation présumée d'un second otage américain: Paris dénonce «un crime abominable»

PROCHE-ORIENT - EI a publié ce mardi la vidéo de la décapitation d'un homme, qui pourrait être Steven Sotloff, journaliste américain kidnappé en août 2013 en Syrie... «L'assassinat du journaliste américain Steven Sotloff par les terroristes de l'Etat Islamique, quelques jours après celui de James Foley, constitue, s'il est confirmé, un crime abominable», a déclaré mardi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. «C'est une nouvelle illustration de la barbarie sans limite de ce califat de la terreur qui doit être combattu avec la plus grande détermination», a ajouté le ministre dans un communiqué. La décapitation de Steven Sotloff, 31 ans, a été revendiqué par l'EI dans une vidéo non encore authentifiée diffusée sur Internet mardi, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE. Kidnappé en Syrie Porté disparu depuis douze mois, Sotloff aurait été kidnappé le 4 août 2013 à Alep, en Syrie, près de la frontière avec la Turquie. Ce fin connaisseur du Moyen-Orient couvrait depuis plusieurs années le monde musulman. Natif de Miami (Floride, sud-est) et diplômé en journalisme de l'Université de Central Florida, il a travaillé pour le magazine Time, l'hebdomadaire américain Christian Science Monitor, la publication Foreign Policy et, plus récemment, pour le journal World Affairs. Il y a deux semaines, le meurtre par l'EI du reporter américain James Foley avait fait l'effet d'un électrochoc aux Etats-Unis et avait été vivement condamné dans le monde.

Haut-Rhin : un enfant retrouvé mort chez lui

Un enfant de 8 à 10 ans a été retrouvé mort et un autre grièvement blessé à leur domicile de Moernach (Haut-Rhin) mardi 2 septembre au soir, à la suite d'un possible drame familial, a-t-on appris auprès des gendarmes confirmant une information de RTL. Un troisième enfant, âgé de 15 ans, en état de choc, a donné l'alerte après s'être réfugié chez des voisins. Les secours, arrivés sur place, ont découvert le corps sans vie d'un enfant et d'un autre grièvement blessé, ont indiqué les gendarmes sans autre précision sur les circonstances du drame.

Des milliers de poissons retrouvés morts dans un lac mexicain

Personne n'est encore tombé d'accord sur le mal qui touche le lac Cajititlan d'où près de 50 tonnes de poissons morts ont été retirées ces derniers jours. Alors que les autorités débattent de l'origine naturelle ou non de l'incident, certains mettent déjà en cause les engrais employés dans les champs voisins. Pelles, bulldozers et brouettes pour une pêche qui n'a rien de miraculeuse. Les habitants de Tlajamulco, au Mexique, font face à une crise environnementale de grande ampleur. Voilà plusieurs jours qu'employés municipaux, pompiers et pêcheurs s'affairent à retirer les 50 tonnes de poissons nauséabonds qui flottent dans le lac Cajititlan. L'histoire a aussi cela d'étonnant qu'aucune explication n'a encore été admise, bien que ce soit le quatrième épisode de mort massive de poissons dans le lac cette année. La discorde principale oppose la mairie de Tlajamulco et l'état de Jalisco auquel la ville appartient. Les autorités de Tlajamulco estiment que ce phénomène est d'origine naturelle et cyclique. La mort des poissons pourrait être la conséquence de "variations de températures et d'une diminution de l'oxygène". Le lac connait en effet ce genre de catastrophe, plus ou moins sévère, 2 ou 3 mois par an. Pourtant, des tests menés en novembre 2013 concluaient que le taux de bactéries fécales dans le lac était plus de 10 fois supérieur aux normes en vigueur. D'autres hypothèses, moins naturelles Mais tous ne sont pas d'accord et certains pointent du doigt une origine bien moins naturelle. Magdalena Ruiz Mejía, secrétaire à l'environnement de l'état de Jalisco rejette l'hypothèse des températures et met en cause le centre de traitement des eaux usées local. "Nous avons une série de preuves qui nous mènent à croire que ce phénomène récurrent est en passe de devenir de plus en plus fréquent et sévère, mais aussi qu'il est causé par une mauvaise gestion de .

Qui est Steven Sotloff, le journaliste américain décapité par les djihadistes ?

Steven Sotloff, le second journaliste américain après James Foley qui aurait été exécuté par les djihadistes de l'Etat islamique (EI) selon une vidéo non encore authentifiée diffusée mardi, couvrait depuis plusieurs années le monde musulman avec prudence et respect. "Obama, la vie de cet Américain dépend de votre prochaine décision", avaient auparavant prévenu les combattants de l'EI à l'adresse du président. Fin août, sa mère désespérée avait supplié le chef des insurgés, Abou Bakr al-Baghdadi, d'épargner son fils : "Vous, le calife, pouvez accorder l'amnistie. Je vous demande, s'il vous plaît, de libérer mon enfant", avait-t-elle imploré dans une vidéo, affirmant que son garçon de 31 ans était "un journaliste innocent", qui s'était rendu au Proche-Orient "pour couvrir les souffrances des musulmans aux mains de tyrans". Capturé en août 2013 Porté disparu depuis 13 mois, Steven Sotloff aurait été kidnappé le 4 août 2013 à Alep, en Syrie, près de la frontière avec la Turquie, mais son enlèvement avait été tenu secret. Ce natif de Miami (Floride, sud-est), diplômé en journalisme de l'Université de Central Florida, a travaillé à la pige pour le magazine "Time", l'hebdomadaire américain "Christian Science Monitor", la publication "Foreign Policy" et plus récemment pour le journal "World Affairs". Il avait vécu au Yémen pendant des années, parlait bien l'arabe, aimait profondément le monde musulman [...]", avait tweeté Anne Marloe, une amie du journaliste qui l'avait rencontré lors du conflit libyen.

Crise entre Hong Kong et Pékin: Washington pour le suffrage universel dans le territoire

Les Etats-Unis ont apporté leur soutien mardi au principe du suffrage universel à Hong Kong après que la Chine eut refusé dimanche d'élargir les libertés électorales dans cette ancienne colonie britannique qu'elle a récupérée en 1997. "Les Etats-Unis soutiennent le suffrage universel à Hong Kong", a indiqué la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki, alors que Pékin a annoncé une limitation de son application pour l'élection de l?exécutif hongkongais en 2017. "Nous estimons qu'une société ouverte avec le plus haut degré possible d'autonomie et dirigée dans le cadre d'un Etat de droit est essentielle à la stabilité et à la prospérité de Hong Kong", a plaidé Mme Psaki. Comme le redoutaient les militants pro-démocratie de Hong Kong, Pékin a annoncé dimanche que le futur chef de l'exécutif local serait bien élu au suffrage universel dès 2017 mais que seuls deux ou trois candidats sélectionnés par un comité de nomination seraient habilités à se présenter au scrutin. Ces restrictions sont inacceptables pour les militants pro démocratie, qui accusent Pékin de trahison. Le mouvement pro démocratie hongkongais Occupy Central a toutefois reconnu mardi qu'il n'avait aucune chance de faire revenir Pékin sur sa décision.