Ils sont bien les seuls à s'en réjouir. Même les capitales européennes qui, comme Paris, Londres, Berlin ou Rome, s'apprêtent avec Washington à reconnatre la nouvelle souveraineté de Pristina, le font à reculons. Le choix était entre une mauvaise solution et une très mauvaise solution, reconnaissent les diplomates occidentaux inquiets du précédent créé par cette indépendance unilatérale d'ores et déjà déclarée illégale et immorale par la Serbie comme par la Russie. Le statu quo serait néanmoins encore plus lourd de risques.
Le protectorat international instauré depuis juin1999 était peru de plus en plus comme colonial et aucun <a href="http://www.showskk.com/"><strong>nike tn rasta</strong></a> Kosovar albanais n'aurait admis un quelconque retour dans le giron serbe, symbole de l'oppression, surtout après la suppression du statut d'autonomie en 1990 par Slobodan Milosevic, le défunt homme fort de Belgrade.
Flou. De leur cté, les autorités démocratiques de Belgrade seraient prêtes à se contenter d'une souveraineté, même formelle, mais elles ne peuvent accepter la sécession de cette province qui fut le berceau de l'histoire serbe. Tout compromis s'est révélé impossible malgré les efforts diplomatiques des Européens et des Américains. Ils avaient laissé dans le flou il y a neuf ans, lors du vote de la résolution1244 de l'ONU, la question du statut définitif du Kosovo, espérant que le temps calmerait les esprits. Sans succès.
L'indépendance du Kosovo sera bordurée et placée sous tutelle européenne. Bruxelles enverra une <a href="http://www.tnchaussrepaschert.com/"><strong>Nike TN Pas Cher</strong></a> mission de plus de 2000 personnes, notamment pour la justice et la police, en plus des 17 000soldats de la Kfor, la force de l'Otan. L'UE a aussi imposé une Constitution et des lois garantissant les droits des minorités - en premier lieu les Serbes. Elles reprennent pour l'essentiel l'ancien plan du médiateur de l'ONU, l'ancien président finlandais Martti Ahtissari. Il prévoit une très large décentralisation administrative, des quotas d'élus pour les minorités et un système de double majorité pour les dossiers qui les concernent. Le serbe restera langue officielle, au même titre que l'albanais. Ces mesures risquent de rester théoriques.
Perfusion. L'exemple du Kosovo, comme en Asie celui du Timor oriental, montrent les limites des protectorats internationaux. L'opération de la Minuk (Mission des Nations Unies pour le Kosovo) a été <a href="http://www.generationfr.com/"><strong>Requin Tn Pas Cher</strong></a> l'une des plus coteuses - au moins 22milliards d'euros, hors déploiement militaire - pour des résultats très mitigés. Certes, entre1999 et2001, dirigée par Bernard Kouchner, la Minuk a réussi la reconstruction et a posé les bases d'institutions démocratiques. Mais depuis, la machine patine. Cette logique d'assistance dénoncée comme coloniale par de nombreux Kosovars, a nourri la corruption. Le Kosovo, qui était la province la plus pauvre de l'ex-Yougoslavie, l'est resté. L'économie reste sous perfusion et ne produit rien. Les trafics mafieux y prospèrent. Les minorités non albanaises, notamment les Serbes, vivent toujours dans la peur, dans des enclaves protégées par la Kfor. C'est une zone hautement inflammable, rappellent les diplomates. En tout premier lieu, la ville de Mitrovica, toujours divisée, où vivent plus de 50 000Serbes <strong>tn pas cher chine</strong> bien décidés à proclamer leur rattachement à la mère patrie.
Irrédentisme. La grande crainte est maintenant le détricotage général des équilibres mis en place après les guerres des années 90. La communauté internationale avait adopté le principe de reconnatre les ex-Républiques yougoslaves dans leurs frontières administratives. Le processus commena avec la Slovénie et la Croatie, en1991, pour s'achever avec le Monténégro, en2007. Mais le Kosovo, bien que disposant d'un statut de région autonome au sein de la Serbie, n'a jamais vraiment été une République.
D'où la peur du précédent. Cette révision de frontières selon des principes ethniques encouragera les extrémistes de la République serbe de Bosnie à remettre en cause le fragile édifice crée par les accords de paix de Dayton, en1995, qui ont mis fin à la guerre en Bosnie-Herzé<a href="http://www.nouvelletnpascher.biz/"><strong>Nike TN</strong></a>govine. Elle risque aussi d'attiser l'irrédentisme de la forte minorité albanaise de Macédoine, concentrée dans une zone limitrophe de l'Albanie et du Kosovo.
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