Nicolas Sarkozy est désormais au cur de l'enquête sur l'affaire Bygmalion. Une nouvelle infraction risque en effet d'être retenue par les juges, celle de ?financement illégal de la campagne électorale?. Un chef chaussure nike tn requin taille 39 d'accusation qui pourrait alors viser directement l'ancien chef de l'Etat, indépendamment de son degré de connaissance de la fraude, puisqu'il en a été le principal bénéficiaire. D'après le Monde, cette nouvelle piste est évoquée sur un procès-verbal de synthèse rédigé le 1er octobre par la patronne de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions fiscales et financières, chargée de l'enquête. ?Les fausses factures adressées par Event & Cie [filiale de Bygmalion, ndlr] à l'UMP constituent également l'infraction de financement illégal de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy puisque, sciemment, les deux parties ont établi des fausses factures pour éviter de pouvoir comptabiliser dans le compte de campagne des factures de prestation liées à cette campagne?, souligne le document. Pour élargir leur enquête à ces basket nike tn homme faits nouveaux, les magistrats doivent néanmoins solliciter le parquet de Paris afin d'obtenir un réquisitoire supplétif. Une mesure qui n'a pas (encore) été prise. Mais la menace n'en finit pas de se rapprocher. Initiés. Jusqu'ici, seuls l'abus de confiance et la tentative d'escroquerie avaient été retenus, en plus des accusations de faux et usage de faux. En clair, l'affaire pouvait être circonscrite à des magouilles comptables décidées entre une poignée d'initiés pour faire supporter par l'UMP les dépassements de la campagne de Sarkozy. Désormais, les policiers parlent d'un véritable ?système?. Ouverte fin juin, l'information judiciaire s'apprête donc à entrer dans sa phase la plus politique. Après la garde à vue des anciens patrons de Bygmalion, puis celles des cadres de l'UMP ce week-end, c'est le c?ur du dispositif de TN Requin la campagne qui intéresse aujourd'hui les juges du p?le financier. Avec, en toile de fond, une question récurrente : qui savait quoi parmi les plus hauts responsables politiques ? Surnommé l'??il de Sarko? pour sa proximité avec l'ancien président, Eric Cesari, ancien directeur général de l'UMP, vient d'être mis en examen. Les deux principaux piliers de la campagne présidentielle devraient être les prochains sur la liste : Guillaume Lambert, le directeur de la campagne, et Jér?me Lavrilleux, son directeur adjoint. Les deux hommes devront notamment s'expliquer sur une des questions clés de l'enquête : à quel moment tout a commencé ? Grace à l'exploitation des ordinateurs de Bygmalion, saisis en mai, les policiers ont pu analyser le tableau Excel qui contient tous les chiffres de la fraude. Le document se divise en deux colonnes TN Pas Cher : d'un c?té le montant réellement facturé dans les comptes de campagne, de l'autre le surplus payé par l'UMP via des fausses factures. Cette double comptabilité de Bygmalion avec l'UMP a fuité dans la presse avant l'été. La nouveauté, c'est la date de création du fichier, le 30 mars 2012 selon les disques durs. C'est en quelque sorte la date de naissance de la fraude. Une date qui corrobore la version livrée aux enquêteurs par deux des anciens cadres de Bygmalion déjà mis en examen, Franck Attal et Guy Alvès. La preuve par l'informatique que Jér?me Lavrilleux a bien menti en affirmant que le système avait été mis en place deux mois plus tard, fin mai ou début juin, bien après la fin de la campagne. ?Je maintiens l'intégralité de mes déclarations?, se défend néanmoins Lavrilleux, joint par Libération. Un mensonge lourd de conséquences, puisque les juges cherchent désormais à conna?tre le degré de connaissance des responsables politiques, et que ce degré dépend précisément de la chronologie des événements. D'après le Journal du dimanche, les juges explorent aussi une autre piste : des fausses factures seraient apparues dès 2011 entre l'UMP et Bygmalion. Le parquet de Paris a déjà accordé aux juges un réquisitoire supplétif afin d'élargir leur enquête à ces faits nouveaux, qualifiés de ?faux et usage de faux?. Mais, selon une source proche du dossier, il s'agit d'un report de créances, comme cela peut se faire entre des entreprises qui travaillent régulièrement ensemble. ??a arrange tout le monde de dire que tout a commencé bien avant la campagne, décrypte un des anciens acteurs du système. ?a permet de diluer les responsabilités.? Dans le viseur des juges, les organisateurs de la campagne sont aujourd'hui en première ligne. Immunité. Par ricochet, la pression n'a jamais été aussi forte sur les plus hauts responsables politiques en lien Nike TN avec l'affaire, Jean-Fran?ois Copé et Nicolas Sarkozy. Signe d'une possible audition : les six premiers mis en examen du dossier, sous contr?le judiciaire, ont interdiction formelle de leur parler. Reste à savoir quand et sous quel régime les deux hommes seront entendus. Copé, député de Seine-et-Marne, bénéficie d'une immunité parlementaire. Il peut être mis directement en examen, mais s'ils veulent le placer en garde à vue, les juges devront d'abord demander la levée de cette immunité. Sarkozy, en revanche, n'est sous la protection d'aucun mandat. Il peut donc être placé en garde à vue ou mis en examen à tout moment.
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